Appareil particulièrement bien conçu pour ces raids de longue distance, la reconstruction du Caudron-Renault Simoun est un challenge technique immense d’autant plus qu’elle est réalisée au moyen de pièces originales.

Au-delà de la remise en état de vol de l’appareil, la restauration se voue à la célébration et à la transmission de ce patrimoine historique vivant ainsi qu’à la
reconnaissance des pilotes de légende. Son époque a bâti le transport aérien et l’aviation du vingtième siècle avec de nombreuses femmes et l’incontournable Antoine de Saint Exupéry.

Cette reconstruction permet également de transmettre aux plus jeunes des techniques anciennes particulièrement ingénieuses dans leur conception qui plongent dans l’oubli. C’est en quelque sorte notre participation à une
transmission du patrimoine.

Loin d’être fixe et figé, ce patrimoine aéronautique en mouvement est sans cesse revu et refait au fil du temps et des événements. Il est une continuelle réinterprétation du passé, une recherche des savoir-faire perdus.

Notre projet est soutenu par des experts qui se réapproprient les techniques de l’époque – la motorisation, les circuits électriques et fluides, la structure des éléments et les équipements de bord.

La problématique essentielle: redécouvrir et maîtriser le savoir-faire de son moteur: le Renault Bengali 6Q. L’ARCS a la chance de disposer de deux appareils Nord 1000, dont l’un a un moteur identique à celui du Simoun, sources d’une réserve exceptionnelle de pièces détachées utilisées comme base de reconstruction.